vendredi 8 août 2014

2014 08 08 NORVÈGE 27 - FV 55 LUSTER



De Lom, nous prenons la direction du sud sur la 55, la magnifique route qui traverse les hauts plateaux du Sognefjellet ; paysages de steppes qui nous rappellent les étendues sauvages d’Islande, lacs, belles cascades, végétation rase de mousse et de lichens qui couvre les rochers, linaigrettes ou herbe à coton, des glaciers en fond ; la montagne est habillée de vert sombre, de bas en haut, jusqu’aux plus hauts sommets, un vert que nous ne connaissons pas chez nous ; c’est superbe et grandiose.




INSOLITE ..... AURAIT-ON DÉPLACÉ LA COLONNE VENDÔME ?







ENCORE UN ARRÊT DÉJEUNER BIEN AGRÉABLE







Nous faisons une halte au chalet Sognefjell Turisthytte sur le passage le plus haut d’Europe du Nord (1417 m). Nous faisons une balade qui nous rapproche un tantinet d’un glacier.



LINAIGRETTES




Nous rencontrerons, à un détour du sentier, un jeune couple avec deux enfants qui campent en pleine nature !


A GAUCHE LE CAMPEMENT D'UNE FAMILLE



LINAIGRETTES OU HERBE À COTON




Retour au chalet, nous prenons une autre direction pour voir un autre glacier dans une autre vallée ; c’est magnifique, même si le temps se brouille et annonce la pluie.







Toujours étonnant, nous trouverons un élément du LandArt, apparemment très prisé des Norvégiens qui aiment bien placer dans la nature, au milieu de nulle part, ou non loin des routes, des sculptures, des pierres, des monuments de toutes sortes, de toutes formes, même les plus improbables, les plus simples ou les plus bizarres ; ici, ce sera un élément en béton  qui sert de cadre peut-être au tableau des glaciers que l’on voit au loin ; pourquoi pas ?





Nous entamerons ensuite une très longue descente sur une route très étroite et très sinueuse ; nous serons d’ailleurs à un moment coincés par une voiture (avec remorque !) et nous avons dû reculer de quelques longueurs pour résoudre le problème ; nous avons là un exemple du paradoxe norvégien sur la route.

En effet, autant les conducteurs norvégiens, dans leur grande majorité,  sont cools, respectueux du code de la route, pouvant vous suivre sur des kms avec beaucoup de patience et de réserve, alors même qu’ils auraient largement le temps et la distance pour passer, autant certains individus sont exécrables ; ils veulent à tout prix passer en force et si vous n’allez pas assez vite, ils vous agressent violemment par klaxon interposé (on se croirait en France !) ; lorsqu’ils vous croisent, idem... ils n’ont apparemment pas de temps à perdre ; ils foncent ! Dans le cas présent, l’automobiliste nous avait vu et il avait la place pour nous attendre sur un petit dégagement de la route ; il a perdu ainsi plus de temps qu’il ne pensait en s’engageant sans réfléchir sur le passage étroit. C’est un comportement que nous avons souvent observé.

Il semble que vous êtes complètement transparents pour eux ; en vous croisant sur des petites routes étroites, ils continuent à vive allure, sans ralentir, et à chaque fois, je freine à fond et j’attends avec beaucoup de stress le fracas de l’impact sur mon véhicule. C’est épuisant !


Lorsque je vois une voiture, a fortiori plusieurs véhicules, derrière mon camion, je m’arrête à la première occasion pour laisser passer ; très peu vous remercient pour votre savoir vivre ; pour eux, c’est normal.





Mais cette route est non seulement très longue, sinueuse, étroite, elle est surtout très pentue, le plus souvent à plus de 10 %, ce qui rend obligatoire la descente en première tout au long de la route si l’on ne veut pas brûler ses freins, et c’est long, long et pénible ; le Geiranger, en comparaison, c’est vraiment facile !




Enfin dans la vallée, nous ferons un arrêt au pied d’une belle cascade pour nous soulager les nerfs et pour un repos bien mérité pour notre camion qui s’est bien comporté.





Nous longeons ensuite le Lustrafjord, très beau fjord également ; nous traversons de jolis villages sur ses rives, et nous ferons un arrêt à Luster pour visiter une église en pierre assez intéressante du XII°, de style gothique, qui possède des fresques surprenantes ; peintures naïves ou prémices d’art moderne?












Il se fait bien tard déjà quand nous trouverons une petite place pour notre camion à Marifjora, un petit hameau de quelques maisons, au bord du fjord. Nous allons pouvoir passer une bonne nuit après une longue journée assez épuisante.






Au long de la route, comme nous l’avons déjà remarqué, beaucoup d’aires de repos avec des aménagements toujours différents et bien conçus, certains avec WC, d’autres simples aires de pique nique, avec ou sans eau, mais toujours propres, entretenus ; des tables et des bancs tantôt en bois, tantôt en béton ou en pierre, mais toujours différents eux aussi de style, de forme, de taille ; ces aires sont en outre toujours très bien signalées à l’avance. Nous avons beaucoup à nous inspirer de ces commodités.

Par contre, tous les touristes sont unanimes à déplorer qu’il n’y ait pas autant de garages sur les routes touristiques pour apprécier les beautés que la nature a généreusement données à ce pays. Nous râlons souvent de ne pas pouvoir nous arrêter pour prendre LA PHOTO ! La seule, l’inévitable, l’indispensable !  Les Norvégiens ne semblent pas soucieux de ce détail ; sont-ils blasés de tant de beauté ?



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