lundi 7 juillet 2014

2014 07 07 VESTERALEN 1 ( NORVÈGE 11 ) - ANDENES-NYKSUND

LES ÎLES VESTERALEN 


ANDENES


Nous abordons ces îles par le nord, en débarquant à Andenes, première ville des Vesterålen, sur l’île d’Andøya. Après le Cap Nord, les Vesterålen et les Lofoten étaient notre deuxième objectif du voyage. Et bien, nous y voici ; comme Christophe Colomb découvrant les Indes, nous posons le pied sur ces îles qui nous ont tant fait rêver depuis tant d’années. Nous espérons ne pas être  déçus.



ARRIVÉE AU PORT D'ANDENES






Andenes, une ville, nous dit-on, qui n’aurait pas d’autre intérêt que l’embarquement sur le ferry pour l’île de Senja d’où nous arrivons. Elle est construite sur un terrain pratiquement plat, en forme de damier, rues perpendiculaires, sans animation certes, et pourtant, elle nous paraît agréable au premier abord, sans pouvoir l’expliquer. Cette impression se confirmera quand nous déjeunerons devant une belle plage de sable blanc, puis quand nous découvrirons d’autres plages, plus grandes, aussi blanches, avec une eau turquoise, transparente, de vrais lagons polynésiens. Andenes est un point de départ pour l’observation des baleines, cachalots notamment ; c’est aussi un centre d’études des aurores boréales. Point négatif : c’est aussi une base militaire de l’OTAN et les oreilles souffrent du bruit incessant des moteurs d’avions qui n’en finissent pas de rugir ; du moins, pendant tout le temps que nous avons passé à Andenes, ce fut le cas. Au moins, on sait que l’argent dilapidé fait grand bruit.


DÉJEUNER DEVANT UNE BELLE PLAGE DE SABLE BLANC










Nous quittons Andenes par la route de l’ouest, plus pittoresque, très jolie, coincée entre la montagne à pic et la mer, suivant une côte très découpée, découvrant des criques aux plages de sable blanc et aux eaux toujours limpides et turquoises, anses plus ou moins grandes ouvrant sur la mer, avec leurs cabanes de pêcheurs, petits ports ou plutôt petits pontons où sont amarrés deux ou trois bateaux au plus.












Beaucoup plus loin, plus au sud, nous entrons dans une zone plus ouverte, plate, dédiée à l’agriculture, avec beaucoup de marais aussi, avant d’arriver à Sortland, l’une des trois principales villes de ces archipels (plus de 10 000 habitants),  située sur l’île de Langøya, la plus grande des Vesterålen.







A Sortland, nous allons retrouver avec beaucoup de plaisir … Agathe ! Ce n’était pas prévu ; en fait, en arrivant sur les Vesterålen, elle a eu un problème mécanique sur son camping car qui la bloque à Sortland pendant quatre jours, délai qui nous a permis de la rattraper et de la revoir ; nous resterons cinq jours à partager balades, repas, bonheur d’être ensemble.


NIKSUND



Le soir même, nous allons sur la presqu’île au nord ouest de Sortland pour voir le petit village de Nyksund. Pour y arriver, autant dire qu’il fallait être motivés ; la route, déjà (normalement) étroite, devient piste sur ….beaucoup trop de kms ; en plus un chantier en cours coupe la route sur un km, et la rend plus piste que piste, mais nous faisons comme si nous avions un 4x4, et nous passons… heureusement, on rencontre peu de voitures, et on s’en tire assez bien, mais concentration maximum ; ouf, contents d’arriver, mais, on ne peut pas s’empêcher de penser au retour. En attendant, visite du village ; drôle d’histoire que celle de ce petit tas de maisons vraiment perdues dans ce qui ressemble à un vrai bout du monde, construites sur deux îles reliées entre elles et à la terre ferme par une digue. Nyksund fut longtemps le deuxième port de pêche des Vesterålen, puis périclita au point que dans les années 1970, après une dernière grande tempête qui détruisit les hangars à poissons, il fut abandonné. Quelques années plus tard, un Allemand découvre ce site, en tombe amoureux et va tout faire pour le restaurer et lui redonner vie, moyennant l’aide de l’Europe. Aujourd’hui, une quinzaine d’habitants y vivent à l’année ; on y trouve restaurant et maison d’hôtes. L’endroit est très beau effectivement et on se verrait bien y prendre quelques jours de vrai repos. L’eau est toujours un spectacle captivant en soi: limpidité, nuances de couleurs bleu-vert-turquoise.
















Le retour se fait toujours avec beaucoup d’attention, puis on respire mieux en retrouvant la « grande » route qui nous ramène à « la capitale ». Auparavant, nous aurons fait un autre détour sur une autre péninsule, jusqu’au village de Stø, encore un bout du monde, point de départ comme à Andenes des bateaux pour l’observation des baleines ; nous y attendrons minuit pour vérifier que le soleil ne se couche pas et nous y dégusterons une bonne soupe au pistou… comme là-bas, chez nous !!







Auparavant, nous aurons fait un autre détour sur une autre péninsule, jusqu’au village de Stø, encore un bout du monde, point de départ comme à Andenes des bateaux pour l’observation des baleines ; nous y attendrons minuit pour vérifier que le soleil ne se couche pas et nous y dégusterons une bonne soupe au pistou… comme là-bas, chez nous !!

SOUPER OU PLUTÔT REVEILLON ET SOLEIL DE MINUIT SUR LA PRESQU'ÎLE STØ  








Nous passerons la nuit à Sortland, au bord du fjord, sur le parking du garage Peugeot où Agathe a laissé son véhicule paralysé.
Le lendemain, Agathe récupère son fourgon enfin réparé et prend la route avant nous pour aller sur les Lofoten où elle compte faire du farniente et bronzing sur les belles plages qu’elle avait repéré à l’aller, sans en profiter à cause du mauvais temps ; nous nous donnons rendez-vous à Leknes, un village au sud des Lofoten. Pour notre part, nous allons faire la même route, mais au rythme escargot, pour profiter au maximum de tous les points intéressants.


2 HEURES DU MATIN 



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