LES ÎLES VESTERALEN
ANDENES
Nous
abordons ces îles par le nord, en débarquant à Andenes, première ville des
Vesterålen, sur l’île d’Andøya. Après le Cap Nord, les Vesterålen et les
Lofoten étaient notre deuxième objectif du voyage. Et bien, nous y voici ;
comme Christophe Colomb découvrant les Indes, nous posons le pied sur ces îles
qui nous ont tant fait rêver depuis tant d’années. Nous espérons ne pas
être déçus.
ARRIVÉE AU PORT D'ANDENES
Andenes, une ville, nous dit-on, qui n’aurait pas d’autre intérêt que l’embarquement sur le ferry pour l’île de Senja d’où nous arrivons. Elle est construite sur un terrain pratiquement plat, en forme de damier, rues perpendiculaires, sans animation certes, et pourtant, elle nous paraît agréable au premier abord, sans pouvoir l’expliquer. Cette impression se confirmera quand nous déjeunerons devant une belle plage de sable blanc, puis quand nous découvrirons d’autres plages, plus grandes, aussi blanches, avec une eau turquoise, transparente, de vrais lagons polynésiens. Andenes est un point de départ pour l’observation des baleines, cachalots notamment ; c’est aussi un centre d’études des aurores boréales. Point négatif : c’est aussi une base militaire de l’OTAN et les oreilles souffrent du bruit incessant des moteurs d’avions qui n’en finissent pas de rugir ; du moins, pendant tout le temps que nous avons passé à Andenes, ce fut le cas. Au moins, on sait que l’argent dilapidé fait grand bruit.
DÉJEUNER DEVANT UNE BELLE PLAGE DE SABLE BLANC
Nous
quittons Andenes par la route de l’ouest, plus pittoresque, très jolie, coincée
entre la montagne à pic et la mer, suivant une côte très découpée, découvrant
des criques aux plages de sable blanc et aux eaux toujours limpides et
turquoises, anses plus ou moins grandes ouvrant sur la mer, avec leurs cabanes
de pêcheurs, petits ports ou plutôt petits pontons où sont amarrés deux ou
trois bateaux au plus.
Beaucoup
plus loin, plus au sud, nous entrons dans une zone plus ouverte, plate, dédiée
à l’agriculture, avec beaucoup de marais aussi, avant d’arriver à Sortland,
l’une des trois principales villes de ces archipels (plus de 10 000 habitants),
située sur l’île de Langøya, la plus
grande des Vesterålen.
A
Sortland, nous allons retrouver avec beaucoup de plaisir … Agathe ! Ce n’était
pas prévu ; en fait, en arrivant sur les Vesterålen, elle a eu un problème
mécanique sur son camping car qui la bloque à Sortland pendant quatre jours,
délai qui nous a permis de la rattraper et de la revoir ; nous resterons
cinq jours à partager balades, repas, bonheur d’être ensemble.
NIKSUND
Le
soir même, nous allons sur la presqu’île au nord ouest de Sortland pour voir le
petit village de Nyksund. Pour y arriver, autant dire qu’il fallait être
motivés ; la route, déjà (normalement) étroite, devient piste sur
….beaucoup trop de kms ; en plus un chantier en cours coupe la route sur
un km, et la rend plus piste que piste, mais nous faisons comme si nous avions
un 4x4, et nous passons… heureusement, on rencontre peu de voitures, et on s’en
tire assez bien, mais concentration maximum ; ouf, contents d’arriver,
mais, on ne peut pas s’empêcher de penser au retour. En attendant, visite du
village ; drôle d’histoire que celle de ce petit tas de maisons vraiment
perdues dans ce qui ressemble à un vrai bout du monde, construites sur deux
îles reliées entre elles et à la terre ferme par une digue. Nyksund fut
longtemps le deuxième port de pêche des Vesterålen, puis périclita au point que
dans les années 1970, après une dernière grande tempête qui détruisit les
hangars à poissons, il fut abandonné. Quelques années plus tard, un Allemand
découvre ce site, en tombe amoureux et va tout faire pour le restaurer et lui
redonner vie, moyennant l’aide de l’Europe. Aujourd’hui, une quinzaine d’habitants
y vivent à l’année ; on y trouve restaurant et maison d’hôtes. L’endroit
est très beau effectivement et on se verrait bien y prendre quelques jours de
vrai repos. L’eau est toujours un spectacle captivant en soi: limpidité,
nuances de couleurs bleu-vert-turquoise.
Le
retour se fait toujours avec beaucoup d’attention, puis on respire mieux en
retrouvant la « grande » route qui nous ramène à « la
capitale ». Auparavant, nous aurons fait un autre détour sur une autre
péninsule, jusqu’au village de Stø, encore un bout du monde, point de départ
comme à Andenes des bateaux pour l’observation des baleines ; nous y
attendrons minuit pour vérifier que le soleil ne se couche pas et nous y
dégusterons une bonne soupe au pistou… comme là-bas, chez nous !!
Auparavant, nous aurons fait un autre détour sur une autre péninsule, jusqu’au village de Stø, encore un bout du monde, point de départ comme à Andenes des bateaux pour l’observation des baleines ; nous y attendrons minuit pour vérifier que le soleil ne se couche pas et nous y dégusterons une bonne soupe au pistou… comme là-bas, chez nous !!
SOUPER OU PLUTÔT REVEILLON ET SOLEIL DE MINUIT SUR LA PRESQU'ÎLE STØ
Nous
passerons la nuit à Sortland, au bord du fjord, sur le parking du garage
Peugeot où Agathe a laissé son véhicule paralysé.
Le
lendemain, Agathe récupère son fourgon enfin réparé et prend la route avant
nous pour aller sur les Lofoten où elle compte faire du farniente et bronzing
sur les belles plages qu’elle avait repéré à l’aller, sans en profiter à cause
du mauvais temps ; nous nous donnons rendez-vous à Leknes, un village au
sud des Lofoten. Pour notre part, nous allons faire la même route, mais au
rythme escargot, pour profiter au maximum de tous les points intéressants.
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